11 septembre 1973 – Chili –
Témoignage d’Hector Herrera – Victor Jara, presente !
Hector Herrera et Victor Jara sont tous deux nés au Chili.
C’est là un point commun, mais ils en ont bien d’autres….
Ils ont connu, il y a 50 ans, le coup d’état fasciste du 11 septembre 1973. Hector, de la terrasse de son travail, a vu, ce matin-là, les avions mitrailler le palais présidentiel de la Moneda, là où va se suicider, acculé, le président élu. Le même jour Victor Jara est incarcéré au stade Chile de Santiago.
Leur destinée va se croiser à nouveau le 16 septembre à l’intérieur de la morgue de la capitale.
-L’un, Victor Jara, vient d’être torturé et cruellement assassiné de 44 balles ;
-L’autre, Hector Herrera, prend ce jour-là, une décision risquée qui permettra au peuple chilien de garder vive et toujours présente la mémoire des milliers de disparus de la dictature.
Voici donc, une histoire poignante, relatée avec humilité, par celui qui l’a vécue ; l’histoire d’un acte dont la portée a été déterminante, et qui contribue , toujours aujourd’hui, à rendre justice aux milliers de disparus de 1973.
C’était il y a 50 ans…
«Podrán cortar todas las flores,
pero nunca podrán detener la primavera» Pablo Neruda
Illustrations sonores :
- La partida, Victor Jara;
– Plegaria de un labrador, Victor Jara ;
– Comme un guitariste chilien, Zebda;
– Il giorno del falco, Pippo Pollina ;
– Chanson pour Victor Jara, Michel Bühler;
– Te recuerdo Amanda, Victor Jara;
– This is the day, Christy Moore;
– El derecho de vivir en paz, Victor Jara
Mixage de fin (on y entend) :
Bernard Lavillier, Michel Bühler , Julos Beaucarne, Los de Nadau, Gilles Servat, Mercedes Sosa, Pippo Pollina,Pierre Chêne, The Clash, Ska-P, Christy Moore, Jean-François Lessard, Kambotes